Rappelons que l’instance de graphiation, déjà évoquée au chapitre 4 dans le cas de la « cinématographiation », serait cette instance énonciatrice particulière qui déploie le matériau graphique constitutif de la monstration de la bande dessinée et lui insuffle, de manière réflexive, l’empreinte de sa subjectivité singulière, la marque de son style propre. Voir Philippe Marion, Traces en cases : travail graphique, figuration narrative et participation du lecteur, Louvain-la-Neuve, Bruylant-Academia, 1993, p. 30 sqq.